Ayant récemment dévoilé son projet de rock cinématographique Critique Love, Antoine Binette Mercier continue d’en présenter les facettes plurielles. Il propose deux nouveaux extraits ayant comme sujet commun la dépression et la vulnérabilité découlant d’un état mental fragilisé : l’étrangement cathartique Edge's Line et le propulsif autant que cosmique Comme avant. Détaillant davantage le vaste canevas que sera ce premier album homonyme attendu sous Simone Records plus tard cette année, ce double monoplage est offert dès maintenant sur les plateformes.

L’énergie inhérente de Comme avant évoque un désir de guérison presque combatif, s’opposant à une perte de contrôle par la médicamentation dans ses passages plus calmes. On y perçoit un « je » qui cherche des solutions à son mal alors qu’il ne veut être que tapi, malgré les pensées qui le poursuivent à travers une peine d’amour qui ne passera pas. C’est, bref, du paradoxe. À la fois aérienne et cérébrale, vaste et cloîtrée, cette pièce aux pulsations kosmische a été écrite et composée par Antoine Binette Mercier, ici rejoint par Frannie Holder à la voix – et est bonifiée d’un vidéoclip lo-fi et impressionniste réalisé par Jimmy G. Pettigrew.

Continuant de détailler le vaste horizon que sera son premier album homonyme, Critique Love vous convie à un voyage qui vous portera de l’introspection au plus-grand-que-nous. Une porte vers un voyage plastifié de souvenirs, un cri en faveur des palpitations, un défilement d’autoroutes teutonnes, de déserts apocalyptiques et de cosmos sondé – une confluence de rock cinématographique, de western apocalyptique, de tensions industrielles, de pop motorik et de cabaret dystopique qui pourra plaire autant aux fans de Jonny Greenwood que de Suuns.

Antoine Binette Mercier y joue une grande part des instruments, en signe la musique et les textes en français – appuyé d’un précieux lot de collaborateur·rices : Frannie Holder (Dear Criminals, Random Recipe) et Lisa Kathryn Iwanychi (Blood and Glass, Creature) aux textes en anglais et voix, Robbie Kuster à la batterie, François Plante à la basse, Simon Angell (Thus Owls) aux guitares, Mélanie Bélair aux violons, Claude Lamothe au violoncelle, Estelle Lemire aux ondes Martenot et Fabienne Lucet au piano.