Les frères Goyette, c’est de la mythologie qui nous ressemble. Les voici ayant utilisé leur temps à bon escient afin de livrer quelque chose qui aurait peut-être toujours dû exister dans leur catalogue : après avoir repris le classique Noël au camp de Tex Lecor il y a une dizaine d’années, ils rappliquent avec Conte d’Hydro, une première création originale destinée à la période de réjouissances.

De la mythologie, disions-nous : la fratrie Goyette est vaste, peuplée de personnages intemporels autant que d’autres qui se sont effacés des mémoires mais que Mario Goyette, historien en chef de sa gang, se fait un glorieux devoir de retracer. Conte d’Hydro met donc en scène Michel Goyette, ancien batteur de la formation qui partageait les ambitions d’un Chevy Chase quand venait le temps d’orner sa maison de lumières et autres gogosses des Fêtes, mettant à l’épreuve sa vie et celles de ses voisins qui grillent et souvent se plaignent au profit d’un spectacle au wattage explosif.