2024-03-18
Karma
Gladysse
Réfléchie, viscérale, dialectique, Gladysse (anciennement
connue sous le pseudonyme La Carotte Polaire) fait table rase et immerge
radicalement ses compositions dans la chanson alternative, progressive, pour
encadrer ses propos.
Avec l’extrait Karma, l’autrice-compositrice-interprète et
musicienne s’avance, à pas feutrés, bordée d’une section rythmique
électro-industrielle hachurée. Une ligne de basse déterminée domine
l’arrangement minimaliste de la chanson, se mariant à l’intention de la voix
probante de la chanteuse et aux mélodies immersives de ses synthétiseurs.
De ce monoplage qu’elle co-signe avec son complice Louis
Jeay Beaulieu (Virginie B, La Monarque) à la réalisation, on peut d’ailleurs
reconnaître, en douceur, les inspirations qu’elle puise auprès de Daniel Bélanger, Marie-Pierre Arthur, FORM et
Nine Inch Nails.
Dans sa dimension psychologique, Karma explore plusieurs thèmes poétiques et philosophiques, notamment la patience, l'attente et la responsabilité face à ses propres actions. Gladysse y souligne le pouvoir de l'anticipation qui semble prolonger le temps. Elle suggère que blâmer les circonstances extérieures ou la providence (ou le karma !) est une manière de se décharger plutôt que d’assumer ses choix. Par l’usage des pronoms « je, tu, on » pour désigner d’un même coup les autres et soi-même, l’artiste admet participer elle-même au phénomène toxique qu’elle dénonce et accepte son humanité.
« Je pense qu’il est naturel de vouloir avancer, mais qu’il est dangereux pour l’estime de soi de se perdre dans nos attentes, quant à ce que le futur nous réserve. On se fait du mal pour rien et trop souvent on ne profite pas du moment présent. »
Dans sa dimension psychologique, Karma explore plusieurs thèmes poétiques et philosophiques, notamment la patience, l'attente et la responsabilité face à ses propres actions. Gladysse y souligne le pouvoir de l'anticipation qui semble prolonger le temps. Elle suggère que blâmer les circonstances extérieures ou la providence (ou le karma !) est une manière de se décharger plutôt que d’assumer ses choix. Par l’usage des pronoms « je, tu, on » pour désigner d’un même coup les autres et soi-même, l’artiste admet participer elle-même au phénomène toxique qu’elle dénonce et accepte son humanité.
« Je pense qu’il est naturel de vouloir avancer, mais qu’il est dangereux pour l’estime de soi de se perdre dans nos attentes, quant à ce que le futur nous réserve. On se fait du mal pour rien et trop souvent on ne profite pas du moment présent. »
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