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On ne prête qu'aux riches

2025-04-22

On ne prête qu'aux riches
Les Breastfeeders
D’abord inspirées par un interrogatoire de police du 19e siècle, les paroles d’On ne prête qu’aux riches ouvrent les vannes. Dans notre monde où on ne favorise que ceux qui possèdent déjà, la chance, le hasard, la grivèlerie ou même la tricherie sont parfois les seules issues pour ceux qui n’ont pas voix au chapitre : les désargentés, les mal-aimés, les déclassés ou même ceux qui assument d’être ce que vous avez peur de devenir. Breastfeedersement parlant, c’est un rock aéré avec une touche de rhythm and blues du côté du Merseyside, serti du scintillement d’une pédale de fuzz baveuse.

« La pièce est née d’un jam où je me suis contenté de suivre David, Joe et Max » explique le chanteur et guitariste Luc Brien. « C’est pour cette raison qu’elle va à l’encontre de mes habitudes de composition : le refrain descend au lieu de monter dans la gamme! Il y a même un délire où conversent güiro, claves et bongos ».

L'extrait est tiré du plus récent album des Breastfeeders, La ville engloutie, paru en novembre 2024. Avec chaque épisode teinté parfois de garage, de psychédélique, de post-sixties-punk, de psych-folk, les sillons nous emmènent dans différents univers rythmiques et stylistiques, maintenant un fil narratif où chaque chanson peut devenir un quartier, une rue, une allée, une porte, une pièce, une personne.

Pour la production de ce premier long jeu en 12 ans, Les Breastfeeders ont fait appel à Ryan Battistuzzi (Nobro, Les Shirley, Sheenah Ko), un ami et collaborateur de longue date avec qui la bande avait d'ailleurs enregistré Les matins de grands soirs. Il signe à leurs côtés la co-réalisation du disque, alors que Mark Lawson (Peter Gabriel, Zoon, Basia Bulat) et Richard Addison se sont chargés respectivement du mixage et du matriçage.
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