Le deuxième extrait de Goodbye Karelle, Oxyballad dévoile une nouvelle facette de l’artiste aux multiples talents. Conservant le style indie folk introspectif de son précédent titre, Adi, il ouvre la voie à un registre plus spoken word où se mêlent rythmes rap alternatifs et ambiances grunge.

Plongé au cœur d’une atmosphère à la fois fragile et enveloppante, on découvre un côté plus intérieur de l’artiste. Sur un fond électro minimaliste, où chaque pulsation semble respirer avec le cœur, Goodbye Karelle dépose une voix d’une sincérité désarmante, entre lumière et obscurité. À travers une production à la fois vaporeuse et percutante, le morceau trace une fine ligne entre la douleur et la beauté, entre ce qu’on tait et ce qu’on ressent trop fort. C’est une chanson qui cherche à toucher une émotion pure, brute, sans artifice.

Goodbye Karelle est le projet musical mené par l’artiste Karelle Tremblay. C'est via un premier album intime et brut, Hugh Greene & the Lucies Made Me que le public découvre l'artiste. Son univers mêle spoken word et pop alternative, entre mélodies vaporeuses et textes viscéraux.

Dans ses chansons, Goodbye Karelle raconte l’amour qui éclate, la solitude qui colle, les souvenirs qui hantent. Sa voix grave et incarnée explore les zones troubles de l’identité, du genre, du désir. Goodbye Karelle écrit comme on tient un journal secret, compose comme on reconstruit sa mémoire, dans un geste aussi fragile que radical. À l’instar d’autres figures libres issues de la scène québécoise, Goodbye Karelle déconstruit les formats classiques et mêle musique, image et mise en scène de soi. Un minimalisme cinématographique et une intensité émotionnelle rare habitent chaque morceau. Goodbye Karelle n’interprète pas un rôle, l’artiste s’expose dans une œuvre entière et assumée où les mots deviennent matière vivante, coupante, sensuelle.