Dans cette chanson Trap, chaque note résonne comme un cri venu du béton. Le beat lourd bat au rythme du cœur de la rue, un cœur blessé mais encore debout. Les paroles racontent la faim, les nuits sans sommeil, les rêves étouffés par la misère et la violence, mais aussi la fierté de ceux qui n’ont jamais eu grand-chose et qui se battent pour exister. C’est un morceau où la pauvreté devient poésie, où la douleur se transforme en force.

Derrière la rage et les punchlines, on entend l’écho d’une jeunesse oubliée, celle qui apprend à survivre avant même d’apprendre à vivre. La trap ici n’est pas qu’un genre musical, c’est un témoignage brut, un exutoire, une manière de dire " on est là, malgré tout ". Chaque mesure raconte une vérité que beaucoup préfèrent ignorer, celle des quartiers où les rêves coûtent plus cher que l’or, mais où le courage, lui, ne manque jamais.