L’attente est enfin terminée, Vanille fait paraître Un chant d’amour, un troisième effort aux accents soul rétro, début d’un tout nouveau chapitre créatif. L’artiste et son réalisateur-bassiste (Christophe Charest-Latif maître en grooves et en références nichées) s’entourent pour l’occasion de musicien.nes qui ne manquent ni tde alent, ni de prestance.

Julien Comptour (Jules Encore, Corail), Philippe Noël (Velours Velours, Corail), Christophe Rosset-Balcer (Carla Chanelle, Roselle), Samuel Gendron (Allô Fantôme, révélation Radio-Canada 2025-2026), Arielle Soucy et Raphaël Pépin-Tanguay (Velours Velours) font partie de la distribution étoilée d’Un chant d’amour, signe que Vanille a mis les bouchées doubles pour étoffer son singulier univers, inspiré cette fois de la grande mouvance de la sunshine pop des années 60 et 70.

Un chant d’amour, c’est aussi le titre de la pièce focus de l’album, une langoureuse ballade aux allures nuptiales. Vanille ressuscite un genre qu’on croyait relégué aux vieux vinyles craquants de nos aïeux, le slow. Et quelle résurrection. Un clavier rhodes mélancolique, une voix solennelle, un beat doux comme le miel, tout est mis en place pour la première danse d’un bal de minuit.