Avec Veni, vidi, vici disponible sur toutes les plateformes, l’artiste algéro-canadien Jade Above signe un hymne percutant où plume incisive et énergie brute se rencontrent.

Dès l’ouverture, « J’prends de la vitesse, ça ne se calcule pas au gramme », le ton est clair.  Ici, pas d’artifices, mais une montée en puissance naturelle et assumée. Jade Above joue avec les codes, mêlant franc-parler et humour référentiel : « Cunning linguiste recherche session matinale. You can call me Mary Poppins, le vent dans les voiles ». L’équilibre entre radicalité et fantaisie devient sa marque de fabrique.

Le morceau est traversé par une urgence contagieuse, une cadence qui propulse : « Premier lap, j’avance, je suis, j’y vais, je gagne ». Le refrain instrumental enclenché par les mots-clés scandés par Jules César, Veni, vidi, vici , agit comme un cri de ralliement : fédérateur, simple et explosif. La plume s’autorise aussi des clins d’œil plus légers : « Supercalifragi, yeah you know my vibe » ou encore « Put it on reverse, Imma star 69 ya», témoignant d’une écriture qui jongle entre érudition, ironie et double sens.

Produite en toute indépendance, la chanson a été initiée en juillet 2024 par Jade Above, co-réalisée avec Cartier Préféré et matricée par Jean-Philippe Villemure. L’univers visuel s’enrichit de la pochette de couverture signée par Guillaume Boucher, qui illustre la dualité entre une esthétique masculine assumée et un trait plus féminin, en écho à l’équilibre que Jade Above explore dans sa musique. Avec Veni, vidi, vici, Jade Above ne livre pas qu’une simple chanson : il dépose une déclaration artistique, radicale, poétique et profondément libre.

Le chaos n’a jamais eu une apparence aussi équilibrée. L’artiste algéro-canadien Jade Above porte un nom que vous n’êtes pas près d’oublier. Étudiant du septième art, il a découvert sa passion pour la créativité pendant ses études en cinéma au Collège Ahuntsic à Montréal. Véhiculée par l’entremise de sa vision épique et de son registre ténor s’étendant sur 3 octaves, la beauté de ses complaintes, poignantes et poétiques, vous hantera peu importe où vous vous trouvez. Accueillant la noirceur pour y faire émerger la lumière, la musique autoréalisée de cet oiseau de nuit vous invitera à réfléchir à toutes les significations attachées à l’état d’humanité vulnérable.

Avec Veni, vidi, vici, il amorce une nouvelle direction plus incisive, ludique et percutante, mêlant satire, flow francophone et imagerie postcoloniale dans une déclaration queer éclatante. Transgressif et accessible, il promet d’explorer et de comprendre les recoins les plus obscurs de votre cerveau tout en vous offrant le soulagement du doux, rare et apaisant baiser de l’espoir. Soyons clair·e·s : il n’y a rien d’ordinaire à Jade Above. Préparez-vous donc à vous retrouver au-delà des limites du connu.